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Les Festins de Fin d’Année : Un Trésor Nutritionnel
Commencez votre repas festif avec un velouté riche en vitamine A, suivi d’un choix entre des sources d’acides gras mono-insaturés et une tartine garnie d’oméga 3 et de sélénium, avant de savourer une belle portion de protéines animales accompagnée de vitamine C : c’est un aperçu des délices traditionnellement servis lors des célébrations de fin d’année.
En réalité, ces nutriments sont fréquemment présents dans les menus de Noël. Par exemple, des légumes tels que le potiron, la carotte et les patates douces sont gorgés de bêtacarotènes, une forme de vitamine A. Cette vitamine combat les radicaux libres qui accélèrent le vieillissement et endommagent nos cellules, tout en renforçant le système immunitaire, en améliorant la santé de la peau et en préservant la vision. Un seul de ces légumes peut couvrir l’apport quotidien recommandé en vitamine A pour un adulte. Pourquoi ne pas préparer un velouté avec ces ingrédients pour le dîner du 24 décembre ? C’est à la fois délicieux, attrayant et bénéfique pour la santé.
« L’aspect végétal est souvent négligé dans les menus festifs. Bien que les options saisonnières soient limitées, il est sage d’incorporer ces aliments pour un repas plus complet et équilibré », souligne Laurence Margot, diététicienne à Pully. Le chou, vedette de l’hiver, est particulièrement riche en vitamine C et se marie bien avec des plats de viande tels que la dinde. « Une salade frisée en accompagnement, qui contient également de la vitamine C, peut être une excellente option », propose Dominique Truchot-Cardot, médecin nutritionniste et professeure à la Haute École de la santé La Source. Laurence Margot recommande une salade coleslaw à base de carottes et de chou émincé.
Le paradoxe périgourdin
Après le velouté, place au foie gras, un incontournable des fêtes. Surprenamment, malgré sa haute teneur en graisses, il présente des avantages pour la santé. « Il contient des acides gras saturés mais également des mono-insaturés qui peuvent réduire le risque de maladies cardiovasculaires. C’est pourquoi la population du Périgord, grande consommatrice de foie gras, présente un taux inférieur de problèmes cardiaques par rapport à d’autres régions », explique Laurence Margot. Néanmoins, le foie gras est très calorique et fait l’objet de controverses, notamment de la part des défenseurs des animaux.
Ceux qui préfèrent le saumon fumé seront heureux d’apprendre qu’il est une excellente source d’acides gras poly-insaturés, notamment les oméga 3, qui sont essentiels pour la santé cardiovasculaire. « Il est aussi riche en sélénium, qui protège contre les radicaux libres, et en vitamine B, nécessaire au bon fonctionnement du système nerveux », ajoute Dr. Truchot-Cardot.
Les huîtres, autres stars des fêtes, sont également riches en nutriments bénéfiques tels que le zinc, qui soutient le système immunitaire, la vitamine B12, cruciale pour le système nerveux, et l’iode. « Les Suisses consomment généralement moins de sel iodé qu’auparavant, ce qui peut conduire à une carence en iode », continue le médecin. Pour information, l’iode a été ajouté au sel de table dans les années 1920 pour combattre le goitre et le crétinisme, tous deux liés à une carence en cet oligo-élément.
Il est important de noter que les huîtres et le saumon fumé peuvent contenir des polluants issus de leurs environnements marins. De plus, le saumon sauvage contient moins de graisses que celui d’élevage. « Je mets toujours un point d’honneur sur la traçabilité des produits que nous consommons. Il est préférable de choisir des fournisseurs qui connaissent l’origine de leurs produits ou de lire les étiquettes pour sélectionner ceux qui contiennent le moins d’additifs possibles », conseille Dominique Truchot-Cardot.
Peu importe le menu choisi, l’élément le plus important reste la convivialité et le plaisir de partager un moment festif ensemble.
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