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Une alimentation équilibrée, clé de la santé
Une alimentation équilibrée est essentielle pour maintenir une bonne santé. Cependant, tous n’ont pas la possibilité de se nourrir de manière adéquate en raison de disparités socio-économiques.
Une diète idéale combine des produits de qualité incluant une grande variété d’aliments tels que des fruits, des légumes, des protéines, des féculents, des céréales et des produits laitiers. Il est reconnu que bien manger influe positivement sur la santé, tandis qu’une mauvaise alimentation peut augmenter le risque de maladies. « Les maladies telles que l’obésité, le diabète de type 2, l’hypertension et les troubles cardiovasculaires, y compris les AVC, peuvent résulter d’une alimentation inadéquate. Les problèmes rénaux et certains cancers, comme le cancer du côlon lié à une faible consommation de fibres, sont également des conséquences possibles », indique le Pr Idris Guessous, responsable du Service de médecine de premier recours aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).
Le niveau de revenu et d’éducation des individus joue un rôle crucial dans la qualité des aliments consommés. « Les études réalisées à Genève et Lausanne le démontrent clairement. En outre, une amélioration du statut social entraîne souvent une meilleure alimentation, due en partie à une augmentation des ressources financières mais aussi à une amélioration générale de la qualité de vie », ajoute le Pr Guessous.
La tentation du sucre et du gras
Un emploi valorisant peut également contribuer à une meilleure estime de soi et à une vie sociale plus riche, réduisant ainsi le stress et améliorant indirectement la qualité des repas. Il est plus simple de cuisiner ou de savourer un repas tranquille et sain quand on se sent bien dans sa peau.
Les aliments gras et sucrés, comme les hamburgers et les nuggets, possèdent une composition chimique qui les rend particulièrement attirants et addictifs. « Les fast-foods offrent un plaisir immédiat, tandis qu’un repas équilibré, requérant plus de temps et d’effort, procure une satisfaction durable », explique Idris Guessous.
Le spécialiste reste cependant optimiste, notant une réduction des inégalités nutritionnelles ces dernières années. « Nous évoluons dans une société en progrès, et tout comme la sécurité routière s’est améliorée, la qualité nutritionnelle de la population s’est également améliorée. Cela est étroitement lié à une amélioration de la qualité de vie. C’est pourquoi les politiques de santé publique devraient envisager une approche plus globale qui pourrait indirectement influencer la nutrition. Lorsque les soucis quotidiens sont allégés et que la vie est moins pénible, il est plus facile de se concentrer sur une alimentation saine », affirme-t-il.
L’éducation joue également un rôle crucial. Plus nous sommes informés sur les besoins et les nuisances pour notre corps, meilleure sera la qualité de notre alimentation. À cet égard, il semble que les femmes soient mieux informées et tendent à adopter de meilleures habitudes alimentaires que les hommes, notamment en ce qui concerne la réduction de la consommation de viande », conclut le Pr Guessous.
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