Beaucoup de personnes sont affectées par une inflammation chronique. Ce phénomène se produit lorsque le processus d’inflammation naturel se prolonge inutilement à cause de certaines maladies telles que le diabète, l’obésité, ou divers types de rhumatismes qui élèvent les niveaux d’inflammation dans le corps. L’alimentation peut jouer un rôle clé dans la lutte contre cette inflammation persistante. « Elle ne peut pas guérir à elle seule et un traitement médical spécifique de la pathologie sous-jacente est souvent indispensable. Néanmoins, une alimentation appropriée et saine peut aider à réduire ses effets nuisibles ainsi que ceux des maladies souvent liées à l’inflammation », explique Dr Kim Lauper, médecin adjoint au Service de rhumatologie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Adopter une alimentation équilibrée peut améliorer la santé générale et certains aliments ont le potentiel de diminuer l’inflammation, formant ainsi ce que l’on appelle un régime anti-inflammatoire.
Sommaire
Qu’est-ce que le régime anti-inflammatoire ?
Il n’existe pas de définition stricte du régime anti-inflammatoire, mais il englobe souvent des éléments des régimes méditerranéen et d’Okinawa. Le régime méditerranéen privilégie les légumes, les fruits, le poisson et l’huile d’olive. Le régime d’Okinawa, quant à lui, originaire du Japon, se distingue par une forte consommation de fruits et légumes et l’exclusion des produits laitiers et de la viande rouge. « Dans le cas d’une inflammation chronique, nous recommandons le régime méditerranéen qui permet une alimentation variée et modérée. Toutefois, les régimes restrictifs, comme ceux sans gluten ou sans lactose, doivent être évités, sauf en cas d’intolérance confirmée. Éliminer complètement certaines catégories d’aliments ne prouve pas un effet anti-inflammatoire et peut augmenter le risque de carences nutritionnelles », note Dr Lauper.
L’assiette idéale
Le régime recommandé inclut un à deux tiers de fruits et légumes (avec une préférence pour ces derniers due à leur faible indice glycémique), des céréales complètes, et des protéines végétales telles que les légumineuses et le soja. En ce qui concerne les protéines animales, il est préférable de choisir des poissons riches en oméga 3, tels que le saumon, la sardine ou le hareng, ainsi que la viande blanche. Pour les apports en lipides, il est conseillé d’opter pour les oléagineux (noix, graines de chia, de lin ou de chanvre) et d’utiliser de l’huile d’olive pour la cuisson.
Il est également recommandé d’éviter les produits transformés et ceux riches en sucres, ainsi que le tabac, qui est un promoteur de l’inflammation. Il convient aussi de rappeler que l’alcool doit être consommé avec modération, notamment en raison de son lien avec le risque accru de développer certains cancers.
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