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La rentrée scolaire : un nouveau départ
Les dates de rentrée varient d’un canton à l’autre, mais tous les écoliers suisses bénéficient d’une pause estivale bien méritée. Ces vacances sont cruciales pour se ressourcer, passer du temps avec les proches, et se détendre avant de plonger dans une nouvelle année d’études. « Les vacances d’été sont cruciales pour le développement de l’enfant, elles offrent une pause nécessaire après une année souvent remplie de stress », souligne le Dr Dante Trojan, pédopsychiatre aux Hôpitaux universitaires de Genève. Une période sans école permet aux enfants de se livrer à différentes activités ou de simplement profiter du temps libre, ce qui est essentiel pour briser la monotonie et stimuler l’imagination et la créativité des jeunes.
De plus, les vacances permettent aux enfants de compenser le manque de sommeil accumulé pendant l’année scolaire. Il est crucial de rappeler que le sommeil joue un rôle fondamental dans le développement cérébral et qu’un enfant de cinq ans nécessite en moyenne 11 heures de sommeil par nuit, tandis que les enfants de 6 à 13 ans ont besoin de 9 à 11 heures. Les vacances, avec leurs siestes et grasses matinées, sont donc bénéfiques, à condition de respecter les rythmes naturels de sommeil des enfants.
Pour ou contre les cahiers de vacances ?
Il est difficile de trancher sur cette question, tant les avis des experts en pédiatrie divergent. Selon le Dr Trojan, la décision doit être adaptée à chaque enfant. « Certains enfants souhaitent renforcer leurs acquis par des cahiers d’activités, tandis que d’autres ont besoin de couper complètement. Ces outils éducatifs doivent être considérés comme un bonus disponible, sans devenir une source de pression pour les enfants ou leurs parents », explique-t-il.
Reprendre les bonnes habitudes
Afin de retrouver un rythme quotidien adapté, il est conseillé de reprendre progressivement les routines habituelles quelques jours avant la rentrée. Se coucher et se lever plus tôt, manger à des heures régulières, et pratiquer des activités qui requièrent calme et concentration sont des pratiques à réadopter. Il est également utile de préparer psychologiquement l’enfant en évoquant le retour à l’école, en lui rappelant ses amis et enseignants, ou en achetant ensemble les fournitures scolaires. « Petit à petit, l’école redevient une réalité dans l’esprit de l’enfant, ce qui peut l’aider à mieux aborder la rentrée », indique le pédopsychiatre.
La veille de la rentrée : apaiser et écouter
La rentrée peut être source d’anxiété pour de nombreux élèves, quel que soit leur âge. Comme un adulte peut être nerveux avant un événement professionnel important, la veille de la rentrée peut être éprouvante pour un enfant. Des émotions telles que l’agitation, la tristesse ou les interrogations peuvent surgir au moment du coucher. Il est important d’écouter l’enfant, de le rassurer et de lui expliquer le déroulement des journées à venir.
Le grand jour : accompagner son enfant
Le jour de la rentrée est enfin arrivé. Bien que difficile à maintenir toute l’année, se lever un peu plus tôt pour éviter la précipitation est une bonne pratique. Préparer un petit-déjeuner nourrissant et prendre le temps d’accompagner l’enfant à l’école peut grandement aider. Pour les plus jeunes, il est normal de ressentir de l’angoisse lors des premières semaines, avec parfois des pleurs le matin ou le soir. « Cela est tout à fait normal et ne devrait pas inquiéter outre mesure », rassure le Dr Trojan. Toutefois, si le problème persiste ou affecte d’autres aspects de la vie de l’enfant, il pourrait être judicieux de consulter un professionnel.
Et le soir ?
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