Bien-être au travail : découvrez les secrets pour l’optimiser !

«Lorsque l’on est engagé dans son travail et que l’on aspire à exceller, notre santé mentale peut être mise à l’épreuve», explique Catherine Vasey, experte en burnout. «Le danger est de se laisser submerger par le travail, que ce soit en termes de charge horaire ou d’investissement émotionnel et mental.» Comment alors atteindre un équilibre pour maintenir son bien-être mental ?

Équilibre entre contraintes et ressources

Le sentiment d’usure survient quand il y a un déséquilibre entre les défis rencontrés au travail et les ressources disponibles pour y répondre. La première étape consiste donc à identifier ces défis et à évaluer les possibilités de les atténuer ou de les modifier. Si certaines contraintes sont inchangeables? «Je recommande de les accepter comme faisant partie intégrante du travail et de cesser de ressasser à leur propos», conseille Catherine Vasey.

En plus de reconnaître les contraintes, il est crucial d’identifier ses ressources personnelles. Que ce soit des collègues agréables, un projet motivant ou une tâche captivante, se concentrer sur les éléments positifs aide à mieux gérer les difficultés. Développer ses propres ressources est une compétence qui se cultive au quotidien, surtout lors des périodes moins stressantes qui sont plus propices à l’apprentissage. «La santé n’est pas un état statique, mais un processus dynamique qui doit être constamment enrichi par des actions positives», souligne-t-elle.

Cependant, il arrive que nous nous sentions submergés par des situations douloureuses. Dans ce cas, il est préférable de chercher de l’aide ou un soutien professionnel avant que les problèmes ne s’aggravent.

Distinguer le travail de la vie privée

Il est également vital de savoir récupérer après une journée intense. Le premier pas consiste à empêcher que le stress du travail n’envahisse la sphère privée. «Je suggère de marquer une rupture en quittant le bureau, propose Catherine Vasey. Si les pensées liées au travail persistent après la fin de la journée, la récupération sera moins bénéfique.»

Lors d’une journée stressante, il est aussi courant de ne pas réussir à exprimer ses émotions pleinement. Une fois le travail terminé, il est donc essentiel de pouvoir partager ce qui n’a pas été exprimé durant la journée, peut-être en discutant avec un proche. Toutefois, il est important de bien encadrer ces discussions : «Deux précautions sont nécessaires. Premièrement, s’assurer que l’autre est disposé à écouter notre récit de la journée. Si c’est le cas, limitez-vous à dix minutes pour tout dire.» Après ces dix minutes, même si l’on ressent le besoin de continuer, il faut arrêter et passer à autre chose.

Après avoir créé cette séparation, la phase de récupération active peut débuter. Que ce soit par le sport, une activité créative ou des retrouvailles entre amis, toute activité plaisante et distrayante contribue à la récupération après une journée stressante.

Le rôle crucial du corps

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Pour en savoir plus: Catherine Vasey, La boîte à outils de votre santé au travail, éditions Dunod, 2020.